Surveillance numérique: de réels risques pour nos droits fondamentaux

Pr Karine Gentelet – chercheur AJC – et France Isabelle Langlois – directrice générale à Amnistie internationale Canada francophone – évoquent dans un article de La Presse du 16 mai les risques et enjeux de l’utilisation des nouvelles technologies dans la lutte contre la pandémie du COVID-19.


Au nom de la lutte contre la pandémie, de nombreux États ont déjà recours à diverses applications permettant le traçage et la surveillance des personnes potentiellement infectées par le virus. Des entreprises privées, dont Apple et Google, travaillent activement au développement de celles-ci. Des sociétés de surveillance controversées comme NSO Group d’Israël et Palantir des États-Unis sont également à l’œuvre. Les données récoltées par de tels outils sont ultrasensibles, normalement confidentielles, tels notre état de santé et celui de notre entourage. Ce sont nos faits, gestes et habitudes, et réels amis et voisins qui sont documentés en temps réel. Où et comment on vit et nous nous déplaçons, qui nous côtoyons, à quelle fréquence.

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Ce contenu a été mis à jour le 22 mai 2020 à 16 h 06 min.

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